L’enseignement que j’ai reçu repose sur la transmission en France de grands maîtres qu’étaient entre autres Georges Soulié de Morant, Charles Laville Mery, Jacques-André Lavier, Jean Borsarello, Albert Chamfrault, André Faubert et bien entendu Thierry Bollet.
Un savoir basé sur une étude solide de grands textes de l’énergétique et de l’acuponcture comme l’ouvrage ancien, classique de l’Empereur Jaune (père de la civilisation chinoise) : Le Huangdi Nei Jing (SuWen et Lingshu).
(1949-2018)
Kinésithérapeute en 1972, il apprend la pratique de l'Energétique Traditionnelle Chinoise par les Dr J. Borsarello et T. Gaurier (1973) et enrichit ensuite sa propre pratique pendant plus de 15 ans aux côtés de Charles Laville-Mery.
En 1979, animé par la passion de l'Energétique Traditionnelle Chinoise, il co-fonde l’IETC avec J.L. Blard, avant de créer l’IEATC par la suite. Formateur pendant 40 ans (1976), il nous a transmis un savoir précieux à travers plus de 50 polycopiés qu'il a rédigés lui-même. Ces documents sont le fruit de ses connaissances médicales animées d’une dimension spirituelle, ne réduisant pas l'Energétique Traditionnelle Chinoise à une simple application technique.
(1878–1955)
Il est considéré comme le père de la Pratique Energétique Traditionnelle Chinoise en Occident. Il apprend le chinois à 8 ans et à 21 ans accompagne en Chine le Dr Yang, médecin Chinois qui parvient à traiter brillamment ses patients atteints du choléra. Il poursuit son apprentissage en Chine et devient en 1908 « maître ». Il intensifie ses recherches en voyageant également au Japon. Il en ressortira son œuvre principale « L’acuponcture Chinoise », ouvrage sur lequel s’appuie aujourd’hui de nombreux praticiens.
(1920–1990)
Il interrompt ses études de médecine à la demande de son père et c’est lors d’un séjour en Chine en 1932 qu’il découvre et étudie l'acuponcture.
En vue d’approfondir ses connaissances, il retourne en Asie après la 2ème guerre mondiale. Entre 1950 et 1954, il étudie avec Maître Chen à Hong Kong et Maître Wu Wei Ping à Taipei, devenant le premier Européen à obtenir un diplôme d’acuponcture reconnu par l'Ambassade de France (1).
Son unique disciple était Thierry Bollet fondateur de l’IEATC.
(1922-1987)
Chirurgien-dentiste, enseignant, il se passionne dès son plus jeune âge pour les idéogrammes chinois. En 1955, il publie différents ouvrages dans lesquels il traite de l’usage des points d’acuponcture dans le domaine de l’odonto-stomatologie. En 1956, il commence une correspondance avec le Dr Wu Hei-Ping de Taipei (Taïwan), alors président de la Société d’Acuponcture de Chine, ce qui lui permet d’intensifier ses recherches en acuponcture.
Il est à l’origine d’une multitude d’oeuvres marquantes dont « Médecine Chinoise, Médecine Totale » (1973) et « Bioénergétique Chinoise » (1976) permettant ainsi une meilleure perception de la Médecine Chinoise en Occident.
(1926-2007)
Médecin en Chef de l'Armée de l'Air (ER), il découvre l’acuponcture au Vietnam quand il est jeune Médecin du Corps Expéditionnaire français à Saïgon. A partir de là l’acuponcture devient sa passion. En 1965 il poursuit des études d’acuponcture auprès du Dr Yoshio Manaka à l’institut Kitazato à Tokyo-Odawara. Ce qui le rend unique, c’est sa manière d’explorer l’acuponcture par le biais d'une approche scientifique (parallèle entre acupuncture et neuro-physiologie par exemple).
Médecin et colonel dans l'armée de l'air française, le Dr Borsarello a continué d'enseigner l’acupuncture même une fois à la retraite.
(1909-1969)
Titulaire d'un diplôme en médecine obtenu en 1935, il commence par explorer l'homéopathie aux côtés de son beau-père, le Dr Blotin, avant de s'intéresser à l'acuponcture en suivant les enseignements du Dr Roger de la Fuÿe.
En 1950, il est envoyé en Indochine en tant que médecin major de la marine. Là-bas, il fait connaissance avec un intellectuel chinois, M. Ung Kan Sam, et ensemble ils vont traduire des textes sacrés de la médecine chinoise. En 1954 est publié son premier ouvrage majeur, le "Traité de médecine chinoise, acupuncture, moxas, massages, saignées", au travers duquel G. Soulié de Morant reconnaît « un énorme travail ». D’autres ouvrages s’en suivent : le Su Wen – Nei Jing en 1957, La Pharmacopée en 1959, Les Formules secrètes de prescription magistrale en 1961. En 1966 il crée « l’Association Française d’Acupuncture (AFA), ». Jusqu'à la fin de sa vie, le Dr Chamfrault s’investit pour faire reconnaître l’acuponcture par la Faculté de médecine en France.
Autre pionnier de la pratique Energétique Traditionnelle Chinoise en France, il a été formé par Charles Laville Mery et Jacques-André Lavier. Il a également étudié à Hong Kong avec le Professeur Leung Kok Yuen et à Taipei avec Maître Wu Wei Ping, tout en obtenant un diplôme de l'école de J.R. Worsley en GB (spécialisée dans l'acupuncture des 5 Éléments). C’est l’une des premières figures à proposer une formation sérieuse en Energétique Traditionnelle Chinoise. Il est l'auteur de deux ouvrages de référence, « Traité didactique d'Acuponcture Traditionnelle » (1977) et « Complément au Traité didactique d’Acuponcture Traditionnelle » en 1979.